De La Tribull Des Bouledingues

De La Tribull Des Bouledingues Bouledogue français

Bouledogue français

le caractere du bouledogue

le caractere du bouledogue

Tous les amateurs de bouledogues vous diront que ce n’est pas un chien ; c’est un mélange de
chien, certes, mais d’humain, de chat, et même de gremlin
! Qui n'a pas en tête cette remarque de Colette affirmant avec
humour « j'ai quatre chiens et un bouledogue ! ».


Outre son apparence caractéristique,
son caractère fait partie de son charme inimitable. Sa plus
grande qualité est l’attachement qu’il voue à
son maître mais il exige plus une présence que de longues
caresses ou des jeux infinis.



Évidemment, cet amour exclusif peut le rendre jaloux et possessif
et il appartient au maître de rester le chef afin de ne pas
devenir esclave de ses lubies. Une bonne éducation dès
le plus jeune âge est donc primordiale ; il faut se montrer
ferme sans excès et user d’un gant de velours dans une
main de fer. La punition doit être immédiate, jamais
différée et, bien sûr, équitable et mesurée.
Les ordres doivent être brefs. Un simple haussement de ton suivi
d’un « non » très ferme suffisent
le plus souvent à obtenir l’obéissance. Si le
bouledogue continue à vous défier, il suffit de le prendre
par la peau du cou et le secouer très légèrement.
Bien entendu, la main ne doit être utilisée que pour
les caresses et, quand il s’agit de l’admonester, mieux
vaut utiliser un objet dissuasif et sans danger, du genre journal
ou tapette à mouche. Une petite tape sur les fesses avec l’un
de ces accessoires fera l’affaire puis, par la suite, la simple
vue de cet objet suffira à lui faire comprendre qu’il
a intérêt à bien se tenir !


Le bouledogue aime particulièrement
les enfants et il partage leurs jeux avec beaucoup d’enthousiasme,
ce qui oblige parfois à le freiner afin qu’il ne s’excite
pas et atteigne l’épuisement. Il sait, néanmoins,
se montrer tendre avec les très jeunes enfants et parfois même,
très protecteur ; de la même façon, il convient
également aux personnes âgées car il sait aussi
se montrer calme et faire des siestes dans les canapés.



Toutefois sa musculature puissante rappelle que c’est aussi
un chien qui a un grand besoin d’exercice et la petite promenade
pipi de cinq minutes est très nettement insuffisante pour son
épanouissement physique, même s’il s’agit
d’un chien qui n’a pas besoin de grands espaces comme
certaines autres races. La marche est nettement préférable
au jogging qui est proscrit pour le bouledogue. Ajoutons enfin que
c’est un piètre nageur et que toute présence de
plan d’eau dans son environnement représente un danger.



Soulignons enfin que, s’il adore l’être humain et
lui voue une fidélité indéfectible, il est, en
revanche, beaucoup moins sociable avec ses congénères.
La cohabitation de plusieurs femelles, seules ou avec un mâle,
sous réserve que s’établisse une hiérarchie,
est parfaitement envisageable alors que la cohabitation de deux mâles
adultes est génératrice de bagarres et s’avère
dangereuse au moment de la puberté du second chien introduit,
s'il s'agit d'un chiot.



L’ardeur combative du bouledogue doit toujours être réprimée
et les TAN, organisés par le club, et dont il sera question
dans un autre chapitre, vérifient la sociabilité du
chien qui, soulignons le en passant, est souvent très amical
avec les chats.

l'éducation et la propretè

l'éducation et la propretè

Aucune race ne réclame plus
d’attention et d’affection que le bouledogue. Il est conseillé,
dès le départ, d’habituer le bouledogue à
effectuer certains exercices qui en feront un compagnon agréable,
sociable. Le bouledogue n’étant pas une race soumise
au travail, mieux vaut parler d’éducation plutôt
que de dressage.


Il convient de lui enseigner l’obéissance,
la propreté ainsi que l'absence de crainte face à la solitude.


Dès l’arrivée du chiot
dans votre maison, vous devez le laisser se familiariser avec son
nouvel environnement. Il va rapidement découvrir les membres
de la famille et quelques journées seront nécessaires
pour cette adaptation. Il découvrira très vite les endroits
où il se sent le mieux, mais vous devrez vous abstenir de lui
laisser faire n’importe quoi sous prétexte que c’est
un bébé. Il saura faire très vite la différence
entre ce qui est permis et ce qui ne l’est pas.


Une fois le chien intégré
dans son nouvel environnement, vous devrez lui enseigner le rappel
c’est à dire à venir vers vous lorsque vous l’appelez
; une friandise lorsque le chien obtempère favorise une rapide
mémorisation de l’ordre de rappel ; bien entendu, cela
ne doit pas constituer un exercice trop répétitif qui
risquerait de le lasser. Les ordres doivent être brefs avec
des mots courts et limités dans leur nombre. S’ils sont
exécutés, il convient de féliciter votre chien.
Les ordres principaux sont « non », « couché »,
« assis ».


La propreté n'est
pas acquise chez le chiot et doit lui être enseignée
; c'est pourquoi elle fait partie intégrante de l'éducation.
Tout d'abord, au début, le chiot doit être sorti le plus
souvent possible après les repas et il doit être félicité
chaleureusement lorsqu'il a fait ses besoins à l'endroit où
vous le souhaitez. Bien évidemment, la promenade ne doit pas
s'interrompre dès le résultat obtenu car il associera
nécessairement défécation avec fin de la promenade
et se retiendra jusqu'au retour à la maison.


Entre temps, il est possible
que le chiot « s'oublie » ; le système du journal comme
« coin toilette » est un tremplin vers la propreté
future et il semble préférable, au début, tant
qu'il n'est pas totalement vacciné et dans le mesure où
vous ne disposez pas d'un jardin privatif, plutôt que de l'exposer
aux risques bactériens et viraux attachés aux lieux
publics, de l'inciter à faire ses besoins sur un journal plutôt
que n'importe où dans la maison car il y a là, un prélude
à la discipline de la propreté.


Quand il sera totalement
vacciné, il faudra peu à peu supprimer ce journal, en
le rapprochant, au début de la porte de sortie puis, éventuellement
en emmenant le journal dehors si, d'aventure le chiot n'a pas compris
ce qu'on attend de lui.



Si le chiot « s'oublie » dans la maison et qu'il
est pris sur le fait, une petite tape avec un journal avec un « non »
vigoureux suffiront à lui faire prendre conscience qu'il a
mal agi. Si vous ne l'avez pas pris sur le fait, inutile de le punir
: il ne comprendra pas et, la prochaine fois, ira faire ses besoins
dans un endroit caché de la maison, ce qui ne pourra être
considéré que comme une régression.



Il convient de ramasser discrètement « l'objet du
délit » et de ne pas faire penser au chien, par
des commentaires bruyants, que cet objet du délit vous intéresse.



Sachez enfin vous montrer patient en considérant que, comme
un enfant, il faut nécessairement une période de prise
de conscience du chiot qui sera d'autant plus courte que vous sortirez
le chiot souvent et de façon avisée, c'est à
dire, immédiatement après les repas, et ne ferez pas
d'erreurs éducatives.


Vous devrez enfin lui apprendre la solitude
car vous ne pourrez être 24 heures sur 24 avec votre chiot.
La première attitude cohérente consiste à pratiquer
le détachement lorsque vous quittez la maison. Vous devrez,
une demi-heure avant de partir, ne plus faire attention à votre
chiot. Au retour, si le chien fait la fête, vous devez le repousser
et attendre qu’il se calme pour le retrouver et le caresser.
Une telle attitude contribue à rendre vos absences non stressantes
pour l’animal et évite ainsi qu’il se livre à
des actes de vandalisme dans l’appartement qui ne font que traduire
une angoisse de la solitude.